Vans Flying V FT Boxy Sweatshirt Met Ronde Hals | Vans attaque MSCHF en justice à cause de la Vans logo-embroidered low-top trainers

Vans vient d’intenter une action en justice contre MSCHF et l’accuse de plagiat sur la Vans logo-embroidered low-top trainers.

L’action en justice

Le collectif artistique de Brooklyn défraie une nouvelle fois la chronique. L’an passé, Nike l’avait déjà attaqué en justice et demandé l’arrêt de l’exécution des commandes de la Air Max 97 « Satan Shoes ». Cette fois c’est au tour du label skatewear californien d’engager un procès contre MSCHF. La raison ? La sortie de la Vans logo-embroidered low-top trainers que Vans assimile à la populaire Old Skool. Elle considère ainsi que la paire « sème la confusion chez les consommateurs, siphonne illégalement les ventes de Vans et endommage intentionnellement les précieux droits de propriété intellectuelle de Vans ».

En effet, la paire en collaboration avec le rappeur américain Tyga reprend une structure assez similaire à la Old Skool. Elle arbore un upper en suede noir, contrasté par des surpiqûres blanches. Elle présente notamment un bande latérale sous forme de vague, tout comme la semelle, un branding rouge sur le talon et une outsole gum waffle.

Par ailleurs, Vans mentionne Tyga dans sa plainte, même s’il ne fait pas partie des accusés. Ce dernier a alimenté la campagne promotionnelle de la paire en mettant ses Vans Era TC Tennis Rouge dans un micro-ondes afin d’en retirer la Wavy Baby.

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La marque californienne qualifie MSCHF de plagiaire auquel elle aurait demandé de cesser la promotion de la paire les 5 et 6 avril.

Le collectif new-yorkais, quant à lui, affirme que Vans l’aurait approché pour partager la moitié des profits générés par la sortie du modèle. Il indique également que la marque aurait proposé d’engager des discussions quant à des futures collaborations.

Julian Klincewicz x Vans Vault Authentic SP LX Vans logo-embroidered low-top trainers Vans Grüner Basic-Pullover MSCHF.xyz, au prix de 220$, Vans avait ainsi demandé à ce que la campagne promotionnelle et la vente des sneakers soient stoppées. Mais aussi que MSCHF lui remette les paires produites afin de procéder à leur destruction.

Les suites du procès

Le 29 avril, le juge William Kuntz s’est rangé du côté de Vans et a émis une ordonnance d’interdiction temporaire de la vente de la Wavy Baby. Il considère que celle-ci a déjà dérouté les consommateurs et ne peut pas être considérée comme une parodie. Les employés de MSCHF disent avoir sorti 4 306 paires et en avoir réservé 280 autres pour traiter les erreurs d’exécution et les demandes des musées. Ils ont également déclaré que MSCHF ne tirait aucun profit des sneakers. Les avocats de MSCHF ont fait valoir que les sneakers Wavy Baby sont destinées aux connaisseurs capables de voir la différence entre ce genre d’hommage et une paire de Vans légitime.

Le juge, pour sa part, estime que la Wavy Baby ne remplit pas les conditions pour être considérée comme une parodie de la Vans Era TC Tennis Rouge. Il lui manque « un élément de satire, de ridicule, de plaisanterie ou d’amusement » pour démontrer qu’elle n’est pas conçue par Vans. Ainsi, le tribunal a interdit à MSCHF d’exécuter d’autres commandes de la Wavy Baby ou toute autre chaussure similaire (MSCHF avait teasé une paire rose). Il ordonne à MSCHF d’annuler toute commande et de mettre sous séquestre les sommes reçues de celles qui ne peuvent pas être annulées afin que des remboursements puissent être émis si Vans gagne le procès.

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